Ces extraits proviennent de :
1 . A Verdun avec la 67èDR. Paul Voivenel. Presses universitaires de Nancy
2. COMBATTRE A VERDUN Vie et souffrance quotidiennes du soldat 1916-1917. Gérard CANINI
3. Carnets du Dr Guibal. Extraits. Mémorial de Fleury devant Douaumont
4. L’angoisse de Verdun. Pierre Alexis Muenier. Presses universitaires de Nancy Les Sections Sanitaires Automobiles Françaises, les SSA, aidées depuis la semaine précédente par une trentaine d’ambulances automobiles appartenant à la Croix Rouge anglaise et à l’Ordre de Saint Jean, transportent les blessés à Verdun. Avec la SSA 61, Pierre MUENIER raconte comment il enlève sur la ligne de feu à Bras et à Louvemont, détruits systématiquement par l’artillerie allemande, les blessés en plein enfer. Il brosse un tableau inoubliable de ces «coulisses de la grande bataille, plus affreuses que la scène de premier plan parce qu’on n’y voit que des épaves humaines». L’implantation des ambulances, tributaire des péripéties du combat, est un peu connue et de «nombreux blessés errent le long des chemins et routes bombardées à la recherche du médecin, de l’infirmier, d’un abri, de la fiche d’évacuation».Chauffeurs épuisés, blessés ou tués, routes impraticables, voitures surchargées, touchées par les obus, postes de secours engorgés impossibles à évacuer : pour un homme atteint arraché à la zone mortelle, quatre ou cinq restent en souffrance».
5. «Mort ? Pas encore ! Ou mes souvenirs 1914/1918 par un ancien soldat du 127eme R.I.» Témoignage d’Emile Carlier
A lire également les BIB N°7 ; 9 ; 13
