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Bras-sur-Meuse
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Bienvenue

30/07/2020

La commune de Bras-sur-Meuse (55) appartient au canton de Belleville-sur-Meuse (canton de Charny jusqu’en 2015) et à  l’arrondissement de Verdun,  dans le département de la Meuse et la Région Grand Est. Elle fait partie de la Communauté d'Agglomération du Grand Verdun. Sa politique en faveur du développement économique et social grâce au numérique lui vaut le label village internet 5 arobases. Elle dispose d'un espace de coworking et d'un fablab et est desservie depuis 2020 par la fibre Internet. C'est un village où il fait bon vivre, labellisé trois fleurs. 

Situé dans la partie Nord du département, le territoire communal est limitrophe de : Belleville-sur-Meuse au Sud, Vacherauville-sur-Meuse et Charny-sur-Meuse à  l’Ouest, Louvemont côte du Poivre au Nord, Fleury-devant-Douaumont et Douaumont à l’Est (GPS Latitude 49.21025 – Longitude 5.377087). 

Notre village est traversé par la RD 964, axe important de circulation qui assure la liaison Sud/Est-Nord/Ouest du département jusqu’aux Ardennes. En limite de la zone rouge, Bras-sur-Meuse est établi dans la vallée de la Meuse à 195 m d'altitude, sur la rive droite du fleuve doublé dans sa traversée de la commune par la branche Nord du Canal de l’Est.

Le village est implanté sur les alluvions récents de la Meuse. Le coteau est formé d’alluvions anciens et de calcaire jurassique de l’Argoro-Rauracien(oxfordien moyen). Le climat est tempéré, de type océanique dégradé à  nuances continentales. Il est caractérisé par une alternance de saisons thermiques composée d’une saison chaude (canicule régulière d’un été souvent court) et une saison froide (au cœur de l’hiver, gel fort et prolongé parfois renforcé par un vent de nord/est) entre lesquelles s’intercalent les transitions tiré des du printemps et de l’automne.

La superficie du territoire communal est de 1369 hectares dont 187 hectares de surface boisée. Le restant se décompose en terre agricole remembrée en totalité et en zone urbanisée.

LES BRASILIENNES et LES BRASILIENS

En 2017, Bras-sur-Meuse comptait 747 habitants (incluant les élèves internes de la maison familiale rurale). La population est en extension  (550 en 1999). Lors du recensement officiel de 1999, les 155 jeunes de moins de vingt ans représentaient 28,2% de la population (25,2% seulement dans le département). A l’opposé, les 21 personnes qui ont 75 ans ou plus ne représentent que 3,8% de la population (8,2 % dans le département).Toujours selon le recensement officiel en 1999, parmi les 550 habitants, 250 personnes sont actives : 130 hommes et 120 femmes. Au moment du recensement, 9 de ces actifs cherchaient un emploi et 237 travaillaient. Parmi ces personnes, 25 exerçaient une profession à  leur compte ou aidaient leur conjoint ; les 212 autres étaient salariées. Une petite minorité de ces actifs exerçaient dans la commune ; 188 personnes travaillaient au dehors.


HISTOIRE

Les origines
Le territoire de Bras est traversé sur toute sa longueur par la voie romaine d’ordre inférieur de Verdun à  Mouzon, venant de Belleville et se rendant à  Vacherauville.
En 1997, des fouilles préalables à  l’aménagement d’un lotissement ont mis en évidence une voirie romaine de type chemin creux à  proximité de laquelle se trouvaient une nécropole du 1er et 2ème siècle après J.C. et une sépulture du 4ème siècle après J.C. Au siècle dernier, de nombreux objets avaient déjà  été trouvés sur la localité : une lampe en terre, un sarcophage, des bois de cerfs travaillés, une fibule gallo-romaine et une coupe en bronze, une pointe de flèche et des monnaies.

Droits et coutumes
Mentionné pour la première fois en 893 dans le mémorial de Dadon, Bras comptait une centaine de familles au dixième siècle. Le village affranchi le 20 août 1493 par Guillaume de Haraucourt, évêque de Verdun, selon la loi de Beaumont, faisait partie jusqu’à  la révolution de la prévôté de Charny dans le Verdunois. L’abbaye de Saint Maur y était le principal décimateur. La seigneurie foncière se répartissait entre l’abbaye de St Paul et trois autres seigneurs. Bras était divisé en deux agglomérations, la grande et la petite et possédait une maison forte au Moyen Age, fief de l’évêché.

Les guerres
Proche de Verdun, Bras a souffert des invasions et des guerres visant la ville fortifiée.
Un procès de 1638 mentionne l’élévation du clocher et des collatéraux de l’église par les habitants pour la construction d’une galerie de refuge, et l’attaque de l’église par les soldats pendant la guerre de trente ans.

Le soir du 30 août 1792, l’armée prussienne se déploya de Fleury à  Regret, et le commandement établit un campement à  Bras, en arrière des batteries de la côte St Michel de Belleville. Le 31, le Duc de Brunswick y rédigea un ultimatum sommant Verdun de se rendre et y résida jusqu’à  la reddition de la ville le 2 septembre.
Lors du siège de 1870, Bras devint le centre d’approvisionnement et d’opérations prussien de la rive droite, avec un avant-poste au bois Lecourtier à  proximité de la batterie de la fontaine du roi de Prusse. Son occupation par une garnison moyenne de 1100 hommes dura 100 jours répartis entre le 23 août 1870 et le26 janvier 1871.
Dès 1914, le village fut traversé régulièrement par les soldats qui cantonnèrent dans les granges et par les réfugiés fuyant la frontière. Il fut évacué en février 1916, juste avant la bataille de Verdun. Situé sur le chemin des grandes attaques dirigées contre la place forte, il a été complétement détruit par les bombardements. Jamais pris, il fut cité à  l’ordre de l’Armée et décoré de la croix de guerre (JO 20 janvier 1921).

Centre mobilisateur en 1939, Bras servit à  nouveau de cantonnement à  l’armée française. En mai 1940, pour contrer les divisions blindées allemandes qui venaient de franchir la Meuse à  Sedan, la demi-brigade d’infanterie légère d’Afrique fut charger de dresser une chaîne d’obstacles sur les itinéraires conduisant à Verdun, avec une ligne d’arrêt du bois bourrus (Fromeréville) au nord ouest jusqu’au ravin de Bezonvaux au nord est. Ils effectuèrent également les travaux de terrassement de l’ambulance 429 dans notre village, chargée de donner les premiers soins aux blessés avant de lesévacuer sur Souilly. Bras fut plusieurs fois bombardé avant d’être occupé par les allemands en juin 1940. Libéré le 1er septembre 1944, la commune devint lieu de campement des troupes américaines qui stationnèrent tout autour dans la plaine jusqu’en août 1945.

Cimetière militaire
Dans la nécropole nationale sont ensevelis 6386 français de la guerre 1914/1918, dont 2000 en ossuaires parmi lesquels figurent 146 inconnus. Y reposent également 151 militaires de la guerre 1939/1945, dont deux inconnus. Toutes guerres confondues, le carré musulman comprend 150 tombes dont 7 soldats inconnus. Trois tombes de soldats juifs sont également intégrées au cimetière qui a été rénové en 1990.

Bras-sur-Meuse
5 °C, Nuageux
Vent: SE de 9 km/h
Humidité: 100%